Le projet, Virtual Memory, est une exposition réalisé en réalité augmentée et virtuelle depuis 2019, où le spectateur aura une approche de la mémoire collective andine de l’Équateur, à travers des techniques artistiques numériques de six personnages féminins qui représentent l’histoire équatorienne, le projet a été développé par les artistes numériques : Eliana Barrios et Juan Diego Andrango.
Elle est née en 1881 dans le latifundium de San Pablo Urcu,
près de Cayambe, dans la province de Pichincha, en
Équateur. Ses parents étaient des journaliers ou comme
s'appelaient alors les Indiens Gañanes.
Elle a grandi paysanne dans la pauvre hutte de ses parents sans
fréquenter aucune école.
Elle n'a jamais appris à lire ni à écrire,
mais quelque chose en elle la différencie du reste de ses
camarades, car elle a décidé de tirer les autres de
son ignorance, elle a appris l’Espagnol à Quito
lorsqu'elle travaillait comme employée domestique
étant très jeune.
Elle était une dirigeante indigène
équatorienne, née le 10 septembre 1909 à
Pesillo, dans la province de Pichincha, près du volcan
Cayambe.
Nous avons sa force et sa passion, sa persévérance et
son courage, son dévouement à la défense de la
culture Kichwa.
Elle est née en Punín, Riobamba, Ecuador, 1844, elle
était une femme courageuse qui participa en tant que
dirigeante au sein des communautés et des peuples
autochtones.
Elle a été érigée au rang
d’héroïne de la nation en 2010 par
l'État équatorien.
Protectrices de leur communauté et de leur
nationalité, les Puruha, sans hésitations,
jusqu’à donner leur vie.
L’histoire a tenté de les effacer. On sait peu de
choses sur ce qui s’est passé lors de cet
événement, mais les récits les ramènent
à la mémoire une fois devenues la proie du colon
espagnol.
Baltazara et Manuela ont été condamnées
à la peine de mort pour avoir participé à la
lutte contre le recensement général à Guano.
Baltazara a été exécutée et
démembrée brutalement sur la place publique de
Riobamba. Cependant, Manuela a été punie de 200 coups
de fouet et de quatre années de travaux imposés aux
Indiens.
(1753-1803). Elle est née dans les entrailles du Chimborazo, elle était une femme, forte, rebelle, indomptable, sage, que tout le monde craignait et respectait à cause de sa lutte inlassable pour obtenir la liberté, femme qui soignait quand la médecine métisse n’atteignait pas encore le peuple indigène, elle mourut de la manière la plus humiliante, torturée, traînée mais avec le front élevé sans se plier et crier liberté jusqu’à la dernière minute de sa vie.
Le soleil radieux, la brise, le chant des oiseaux, regardant les
étoiles quand la nuit tombe, le froid et l’eau de
pluie qui traverse les pores jusqu’à en transpercer
les os, telle est la campagne; territoire où des milliers
de femmes - invisibles pour beaucoup, inexistantes pour
d’autres – ont laissé et laisseront
jusqu’à leur propre vie pour que la nourriture arrive
jusqu’à nos tables, créant ainsi une
métamorphose de la couleur de leurs mains avec la couleur
de la terre. Au cours des trois derniers siècles, il y a eu
des personnages féminins qui, avec leur courage, leur
dévouement et leur persévérance dans la
défense de la culture Kichwa et du peuple
équatorien, ont fait connaissance tout au long de cette
période, laissant de côté leur confort et leur
condition culturellement reléguée de femme pour
défendre les droits de leur peuple.
Cependant, la fragile mémoire collective et la
mémoire à court terme dont nous disposons ont voulu
effacer l’histoire de ceux qui habitons ici. Le regret
inlassable de ce jeu dangereux entre silence et acceptation,
silence qui mue dans les tissus, dans la mémoire orale de
nos grands-pères et de nos grands-mères et qui
n’a pas encore été écrite, mais de ce
silence, nous avons appris. Ce souvenir allié et complice
de la nature en quête d’harmonie, non pour
réaffirmer nos théories, mais pour nous trouver et
nous retrouver, nous et notre passé, il est
nécessaire de l’écrire à partir de
notre travail.
C'est la terre du soleil perpendiculaire, la terre du
maïs, où tous les grains se rejoignent et forment
l'épi; là où les montagnes créent
les meilleures cartes postales de notre mémoire et de nos
souvenirs, où l’odeur de la fumée des
cuisinières à bois refonde notre être;
c'est la terre du condor, de l'ours, du puma, du jaguar,
du serpent, du loup, qui s'occupent de nos graines et de la
steppe; la terre où nous voudrions y être pour ne pas
revenir et s'effondrer dans un jeu de mondes et
collatéralement dans une éclipse des dieux.
¡Que la mémoire et la vie de ces femme rest en nous
ajamais !
En 2021, une galerie virtuelle a été développée pour plonger le spectateur dans une expérience totalement nouvelle avec ces peintures animées
Tout au long de ce rapport, la mémoire virtuelle du projet est mise en évidence, montrant un peu du développement ainsi que l’histoire impliquée derrière ce projet, cette galerie a été créée pour être vu avec un Oculus Quest 2, l’entretien et le rapport sont en espagnol. PDF
Juan Diego Andrango – Orienter Professeur
Eliana Barrios – Orienter Professeur – Traduction
anglaise/français - Page web
Eduardo Valenzuela – Professeur – Photos pour
l'exposition
Auki Jetacama - Traduction Kichwa
Paola Valladares – Traduction français
Karina Monteros – Voix en Kichwa
Melany Orellana – Voix en anglais
Doménica Cano - Du producteur d'audiovisuel –
Voix en français
Pamela Villareal – Voix en espagnol
Alex Estrella – Ilustrateur -
https://alexestrellaart.wixsite.com/portafolio
Daniel Guevara – Ilustrateur et artiste conceptuelle -
https://www.facebook.com/DanielGuevaraEc/?referrer=whatsapp
Wilson Vera – Artiste Visuel –
www.Instagram.com/wilo_vera
Xavier Peñaherrera – Design Interactif –
www.Instagram.com/ola.graphics
Antonella Donoso – Artiste Visuel – Instagram/@bunny.design430
Angel Jumbo – Artiste Interactif – Instagram/@aldaz6 – Linkedin/
angeljumbo
3D Stage – Unity Assets
Soundtrack – Lucho Quintanilla – MUNAYKI: Into the
Heart of the Universe https://luchoquintanilla1.bandcamp.com/
juan.andrango@udla.edu.ec
eliana.barrios@udla.edu.ec